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Nouvelle interview de Mme Mansencal, Formatrice à l’ENOES

Bien distinguer le DCG et le DSCG pour réussir le DSCG !

Enseignants et membres du jury ne cessent de le rappeler. Il y a une vraie différence entre le DCG et le DSCG. Et comme dans une filière universitaire, en Master, le programme de licence est supposé acquis.

Pour réussir en DSCG, il faut bien comprendre la différence avec le DCG et avoir conscience des spécificités des épreuves. Les matières ne sont plus cloisonnées et les questions peuvent toucher plusieurs matières de DCG en même temps.

Exemples en management et contrôle de gestion (DSCG 3) et en droit (DSCG 1).

Mme mansencal

Elle vous donne des conseils pour réussir votre DSCG

Différences essentielles entre les épreuves de DCG et de DSCG

Le rapport du jury du DSCG le rappelle depuis plusieurs années. Le « DSCG est un diplôme de niveau master » qui exige que « les candidats puissent démontrer des compétences tout à la fois technique, d’analyse, de synthèse et rédactionnelle de niveau master ».

Pour Mme Mansencal, enseignant à l’ENOES « Les épreuves de DSCG sont bien plus difficiles que celles de DCG. Il suffit de regarder les taux de réussite nationaux pour s’en convaincre. »

En DCG, on demande aux étudiants de connaître leur cours et de le restituer en structurant leurs réponses.

En DSCG, les « épreuves de DSCG exigent synthèse, expertise et polyvalence du candidat dans un temps limité face à des sujets longs et vastes » précise Mme Mansencal.

Le bachotage ne suffit plus. Il faut connaître le programme de DCG et de DSCG et avoir suffisamment de recul sur les différentes parties du programme pour démontrer un minimum de compétences rédactionnelles et d’analyse.

Les spécificités de l’épreuve de management et contrôle de gestion en DSCG

Les dimensions management et contrôle de gestion sont deux visions que l’on retrouve chaque année dans les sujets de l’UE 3 du DSCG.

Souvent considérés comme particulièrement longs, les sujets sont, selon les rapports du jury du DSCG, conçus pour faire réussir les étudiants qui ont une vraie vision d’analyste et qui sont capables de gérer leur temps pour traiter le sujet au mieux.

« Les réponses attendues doivent démontrer des connaissances théoriques, la maîtrise de concepts managériaux et de contrôle de gestion tant de DCG que de DSCG. Les attendus sont aussi bien rédactionnels que calculatoires. » précise encore Mme Mansencal.

La liaison entre les dimensions management et contrôle de gestion et les capacités d’analyse et de synthèse doivent se voir dans les réponses du candidat.

« En management contrôle de gestion de DSCG (UE3), l’épreuve ne comporte qu’une étude de cas dont les spécificités tiennent à la longueur du sujet (plus de 14 pages contre 10 en DCG), aux nombres de questions (14 contre 7 en DCG) et à la synthèse à laquelle les candidats doivent parvenir ainsi que les liens qu’ils doivent être capables de faire entre le management et le contrôle de gestion. »

Les spécificités de l’épreuve de droit en DSCG

En DSCG 1, les candidats sont face à un sujet global qui couvre potentiellement toutes les matières juridiques du DCG. L’épreuve porte sur l’étude d’un cas ou de situations pratiques pouvant être accompagnés de commentaires d’un ou plusieurs documents et/ou d’une ou plusieurs questions.

« La méthodologie n’est pas différente de celle qui s’applique en DCG (problème de droit/règles de droit/application à l’espèce). » ajoute Mme Mansencal.

Ici, les rapports du jury pointent du doigt un certain manque de connaissances de la part des candidats, manque de connaissances qui relève même parfois des notions de base, vues en DCG.

Enfin, pour réussir en DSCG, il ne faut pas systématiquement chercher à classer les questions dans les différentes matières en séparant le droit fiscal du droit des sociétés ou du droit des contrats.

« L’épreuve diffère de celles du DCG dans la variété, l’étendue des connaissances juridiques que les candidats doivent mobiliser autour d’un même sujet (droit des sociétés, droit des contrats, droit social…). »

« Là encore, les candidats doivent faire preuve de synthèse, de polyvalence, de rapidité dans le traitement des questions posées. »